
Historique
Fondée le 11 novembre 1908, la Jeanne d'Arc de Caluire a eu comme premier Président Monsieur Louis de la BROSSE et avait pour but "de développer par l'emploi rationnel de la gymnastique, du tir et des sports, le joies physiques et mora-les des jeunes gens et de préparer au pays des hommes robustes" (texte des premiers statuts déposés lors de la fondation).
Elle eut ensuite comme présidents Messieurs Pierre VERNADET, Maurice CHARDINY,
Pol CARRAZ, Camille FAZY, Henri SAVOYE, Pierre COUDER, André PIERRON et Mme Annabelle MAINAND.
Le président actuel est depuis novembre 2022 : Roland MAINAND

Les présidents de la JAAC depuis sa création
Son premier concours en 1909 lui apporta un 1° prix de pyramide. En 1910 à GENAS, les adultes et les pupilles obtinrent un 1° prix en première division. Diverses récompenses vinrent depuis couronner le travail effectué par l'ensemble des sections.
Dès la reprise de 1920, les sections s'étoffent. Les pupilles font alors connaissance avec une nouvelle méthode d'entraînement : les mouvements d'ensemble avec les bâtons. Beaucoup de persévérance et surtout de patience de la part des moniteurs furent nécessaires pour obtenir une exécution correcte avec ces fameux bâtons qui n'étaient pas souvent tenus correctement.
Mi-athlètes, mi-gymnastes les garçons trouvaient la récompense de leurs efforts dans le déplacement que comportait le concours en section et, il est probable, qu'ils oubliaient les places obtenues par la Jeanne d'Arc pour se souvenir des voyages.
En 1933, création de la Batterie qui allait devenir une des toutes premières musiques de la région.
En 1942, est alors créé la section féminine qui allait s'appeler "Alouettes de Caluire". Premier Concours régional féminin au stage des Chânées à Gerland et pour sa première compétition l'équipe se classe 1° en division débutante. Les "Alouettes" sont dirigées par Yvonne PERAGLIE à qui succèdera rapidement Simone ROJON.
A partir de 1946 développement important de la Jeanne d'Arc - Alouettes avec la création de plusieurs sections : Basket, Football, Athlétisme, Boules.
De nombreux titres de Champions de France Fédéraux F.S.C.F. viennent couronner les Alouettes aînées et jeunesses, les adultes garçons et la batterie et particulièrement l'année 1965 où Adultes garçons, Alouettes et Batterie rapportent TROIS TITRES de CHAMPIONS DE FRANCE FEDERAUX la même année. Grande manisfestation à Caluire en présence du Député-Maire Monsieur le Docteur Dugoujon.
En parallèle sur le plan régional la Jeanne d'Arc et les Alouettes tiennent la tête des sociétés du Rhône pendant de nombreuses années.
En 1967 création de nouvelles sections : TENNIS DE TABLE, SKI, DANSE.
1971 voit encore la naissance de deux nouvelles sections : NATATION et JUDO.
La Jeanne d'Arc - Alouettes compte alors un effectif de 600 membres.
La Jeanne d'Arc- Alouettes va faire connaître notre ville de CALUIRE dans toute la FRANCE, grâce à des résultats excellent et des prestations de qualité dont les membres et leurs moniteurs peuvent être fiers.
Plus de 100 ans ont passé depuis la fondation de la Jeanne d'Arc.
Malgré les vicissitudes rencontrées les dirigeants successifs ont toujours oeuvré pour porter haut le renom d'une société qui nous est chère.
Nous formons des voeux pour que la Jeanne d'Arc et les Alouettes restent fidèles à l'image que nos anciens ont su donner, image qui lui a rapporté un renom local, régional et national.
Henri Savoye
Président d'Honneur
Clin d'oeil au passé
(Doc Fédération Française de Gymnastique, FFG)
Les premières tenues
Lors de la première fête fédérale, le règlement précise alors dans son article 5 : "Tout participant doit en plus de sa carte (... ) adopter, autant que possible, un costume uniforme." A la 3è fête fédérale, à Epinal en 1877, le comité d'organisation demandait à chaque association de faire parvenir les couleurs des costumes. En règle générale alors, les productions (défilés ou concours) s'effectuaient avec la même tenue qui se décomposait ainsi :

- Coiffure : casquette, képi, béret, bonnet de police.
- Buste : chemise avec manches demi-longues, courtes et sans col, maillot de corps ou vareuse à double rangée de boutons.
- Sautoir : ruban placé en travers de la poitrine aux couleurs de la société sur lequel on plaçait les insignes des fêtes et concours auxquels on avait participé.
- Une ceinture.
- Culotte qui s'arrêtait au genou légèrement bouffante (dite cycliste).
- Jambes : bas avec parfois des guêtres d'ordonnance.
- Chaussures : genre bottines ou chaussures sans talon.Vers 1912 apparaît le collant complet ou à mi-jambes, appelé « maillot ». Les jeunes gens qui portaient le collant expliquaient qu'il facilitait leur travail aux agrès et qu'il était aussi porté par les artistes acrobates du cirque.
Vers 1912 apparaît le collant complet ou à mi-jambes, appelé « maillot ». Les jeunes gens qui portaient le collant expliquaient qu'il facilitait leur travail aux agrès et qu'il était aussi porté par les artistes acrobates du cirque.

Un article du Gymnaste d'alors interpellait ainsi les novateurs :
« Allons jeunes gens, dans la question du collant, il y a surtout une satisfaction d'amour-propre à montrer vos académies, satisfaction que vous jugerez plus tard déplacée le jour où, pères de famille, vous conduirez vos enfants dans les fêtes. »
Le maillot porté aujourd'hui appelé "léotard" était la tenue des gymnastes de cirque du XIXè siècle. Aujourd'hui, la tenue du gymnaste n'a guère évolué. Les couleurs, comme pour les justaucorps féminins, sont venues égayer le costume du gymnaste.